Pour qui ? Les pères, afin qu’ils puissent être davantage impliqués et présents auprès de l’enfant.
Qu’est ce qui a changé ? Depuis juillet 2021, le congé passe de 11 à 25 jours fractionnables pour les naissances simples, et de 18 à 32 jours fractionnables pour les naissances multiples.
Et le congé d’adoption ? Il passe de 10 à 16 semaines si le couple adoptant a au plus un enfant.
Et en pratique ? Aux 3 jours obligatoires de congé de naissance qui suivent immédiatement l’arrivée de l’enfant, s’ajoutent à la suite 4 jours calendaires du congé paternité. Les 21 ou 28 jours restants peuvent être pris en une ou deux fois et auront chacun une durée d’au moins 5 jours. Le tout avant les 6 mois qui suivent la naissance de l’enfant (sauf cas spécifiques : hospitalisation immédiate et sans retour à la maison de l’enfant, décès de la mère…)
Qui prend en charge la rémunération du salarié ? Les jours du congé de naissance sont payés normalement comme s’ils avaient été travaillés. La rémunération due au titre du congé de paternité fait l’objet d’indemnités journalières versées par la sécurité sociale (IJSS) sans obligation de maintien de salaire par l’employeur.
A noter : L’employeur doit être prévenu un mois avant par quelque moyen que ce soit, et tenu informé dans les meilleurs délais en cas de changement (naissance anticipée…)
La formule qui résume :
Naiss. + 3j de congé naiss. + 4j de congé pat. + (21j (ou 28j) dans les 6 mois en 1 ou 2 fois d’au – 5j)
